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De l'An Mil à Monopolis

« M’étant rapidement débarrassé de toutes autres obligations, je partis de très bon matin et me rendis en toute hâte avec nos charpentiers munis des mesures des poutres, à la forêt qu’on appelle Iveline [...]. Avec l’audace de notre foi, nous entreprîmes de chercher dans toute la forêt ; et vers la première heure, nous trouvâmes une poutre qui avait la taille convenable. Que dire de plus ? Vers la neuvième heure ou peut-être plus tôt, à travers les buissons, l’épaisseur des forêts et les fourrés de ronces, nous avions marqué douze poutres, c’est-à-dire exatement celles qui nous étaient nécessaires » Abbé Suger, 1144, De consecratione (3), traduit par Erwin Panofsky, 1967, p. 61.

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